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L'importance d'être d'accord...

...Celui qui dit non!

« L ‘importance d’être d’accord/Celui qui dit oui Celui qui dit non ».

 

 Se mettre d’accord avec les autres ou être d’accord avec soi-même sur une situation qui nous est imposée ? Il ne s’agit pas de donner une réponse toute faite: la question doit se poser à chaque instant de nos vies: 

 

Sommes-nous d’accord de manière systématique avec le groupe dont nous faisons partie à un instant T ? Sommes-nous d’accord par principe ou l’accord nécessite-t’il une réflexion ? L’accord tacite est-il nécessaire à une civilisation ordonnée ? Être d’accord, est-ce approuver? Peut-on être d’accord à l’encontre de notre propre intégrité ou de celle de nos proches ? La voix d’un individu a-t-elle droit de cité dans une décision collective ? À qui accorde-t-on le droit de véto ? Et pourquoi ? Et de ne pas être d’accord… N’est-ce pas une façon de faire avancer la civilisation en proposant d’autres modèles que ceux préexistants ? La remise en cause d’un consensus global est-elle dangereuse pour l’humanité ?

 

Pourtant, il est légitime de considérer le doute comme élément fondateur de la réflexion, voire de l’intelligence. On a pu observer dans des événements proches et plus lointains (je fais allusion à toute forme de prosélytisme idéologique ou religieux) une orientation de la pensée dans l’éducation de jeunes enfants qui avait pour but de façonner un accord indiscutable sur des préceptes totalement arbitraires, dans le but de créer une pensée uniformisée dans le cadre d’une communauté qui se met d’accord sur un certain nombre de principes posés arbitrairement. Ça marche! Jusqu’à ce que cette communauté se retrouve confrontée à une autre communauté dont l’arbitraire n’est pas compatible avec le sien… Et alors c’est la guerre…

 

« L’importance d’être d’accord/Celui qui dit oui Celui qui dit non»  veut poser ces questions ! Et chercher des ébauches de réponse… Dans l’idée que le doute est quand même toujours plus fort et plus constructif que la certitude, et qu’un accord ne peut jamais être définitif car il est toujours contextuel. 

Dans un présent où le contrat est roi, posons-nous juste la question de l’approbation et demandons-nous dans quelle mesure on ne nous impose pas ou l’on ne s’impose pas à soi-même un viol provisoire de notre liberté lorsqu’on écrit au bas d’une page: « Lu et approuvé ».

 

François Tantot